9e séminaire du réseau Fratel à Ouagadougou les 3 et 4 avril 2012

Le déploiement de la fibre optique

A l’invitation de l’Autorité de régulation des communications életroniques et des postes du Burkina Faso (ARCEP), le neuvième séminaire de FRATEL sur le déploiement de la fibre optique  s’est tenu les 3 et 4 avril à Ouagadougou. Il a réuni plus de 100 participants représentants de 19 régulateurs, de l’administration burkinabé, de la promotion 2012 du BADGE, des organisations internationales et du secteur privé.

Discours d’ouverture, M. Mathurin BAKO, président de FRATEL et de l’ARCEP du Burkina Faso

Communiqué

Programme

Liste des participants

Le thème du séminaire a été décliné en trois tables rondes :

Pour un haut débit au service du développement économique, quel aménagement des zones d’entreprises ?

L’aménagement numérique des zones d’activités représente un enjeu majeur pour la compétitivité des entreprises nationales et l’attractivité du territoire, notamment pour des groupes multinationaux. Leur équipement en très haut débit permet une connectivité essentielle pour une entreprise aujourd’hui. Les pouvoirs publics peuvent faciliter la mise en place d’un cadre créant ainsi les conditions nécessaires pour que les opérateurs investissent dans la fourniture de services à très haut débit aux entreprises, à des prix attractifs.

Président : M. Palouki MASSINA, directeur général de l’ART&P

Introduction : M. Saïdou YANOGO, représentant du Ministère burkinabé de l’aménagement numérique du territoire, Projet de construction d’un réseau dorsal des télécommunications en fibre optique au Burkina Faso

Témoignages :

M. Richard TOPER, SETICS, Le label ZA THD (zone d’activité très haut débit) en France

M. Mohamed Naceur ZAYANI, INT de Tunisie, Déploiement de la fibre optique et mise en place des infrastructures très haut débit – Cas de la Tunisie

M. Baye Samba DIOP, chef du service juridique, ARTP du Sénégal, Le cadre juridique de  la fibre optique au Sénégal

 M. Armin BLUM, OFCOM de Suisse, Haut débit en Suisse: Promotions économiques et facteurs d’implantation

 M. Ahmed KHAOUJA, directeur de la concurrence et du suivi des opérateurs, ANRT du Maroc, Les offres télécom pour entreprises dans les zones dédiées

 Quelle mutualisation du génie civil et des infrastructures ?

Les boucles locales en fibre optique peuvent être déployées sur des infrastructures de génie civil existantes. Ces infrastructures peuvent être souterraines (système d’évacuation des eaux, fourreaux) ou aériennes (poteaux téléphoniques ou électriques). Le coût de mise en place des seules infrastructures de génie civil est évalué entre 50% et 80% du coût total de déploiement des réseaux en fibre optique. C’est pourquoi la mutualisation des réseaux entre plusieurs opérateurs de télécommunications ou avec d’autres sociétés et industries de réseau (eau, gaz, électricité, …) apparaît aujourd’hui essentielle pour déployer de nouveaux réseaux, en favorisant l’investissement et en garantissant la concurrence.

Président : M. Alpha Omar BALDE, conseiller gestion des ressources rares, ARPT Guinée

Introduction : M. Brahim GHRIBI, responsable Afrique et Moyen-Orient, Alcatel, Déploiements de la fibre et évolution des modèles d’investissements

Témoignages :

M. Abayeh BOYODI, directeur technique, ART&P Togo, Expérience du Togo en matière de partage du Génie civil et des infrastructures

 M. Luc MISSIDIMBAZI, coordonnateur du Projet CAB, ARPCE du Congo, Problématiques de la mutualisation des infrastructures optiques

M. Ali SOUNGUI, sous-directeur interconnexion, ART Cameroun, Partage et mutualisation des infrastructures : Expérience du Cameroun

M. Iosif POPA, conseiller auprès du président, ANCOM Roumanie, Les enjeux des infrastructures à haut débit en Roumanie

M. Jérôme COUTANT, membre du collège, ARCEP France, Quelle mutualisation du génie civil et des infrastructures en France ?

Exemple en France d’une initiative du pôle aquitain pour la société de l’information en vue de faciliter le déploiement de la fibre :

Les enjeux des câbles internationaux de fibre optique

Les câbles de fibre optique internationaux permettent de tisser des liaisons intercontinentales. Ils représentent une partie essentielle du maillage des réseaux de communications électroniques d’un continent pour les pays côtiers qui reçoivent chez eux des points d’atterrissement permettant une connexion terrestre directe, comme pour les pays enclavés. L’accès à ces câbles sous-marins s’avère essentiel dans le développement numérique d’un pays.

Président : M. Mathurin BAKO, président de l’ARCEP du Burkina Faso, président de FRATEL

Introduction : M. Éric VEVE, consultant juridique, Exposé introductif

Témoignages :

M. Nezih DINCBUDAK, directeur des affaires réglementaires Afrique, Moyen-Orient et Asie, France Télécom, Connectivité terrestres et sous-marines : un enjeu majeur pour bâtir une e-société

M. Claude DE JACQUELOT, consultant, expert international en politique d’infrastructure, chef de l’équipe du projet PIDA, Aspects techniques et politiques, Enjeux continetaux et régionaux, des câbles internationaux de fibre optique

  – M. Jean-Michel KOUAKOU, sous-directeur de la qualité à la direction de l’audit et de la qualité, ATCI de Côte d’Ivoire, Les câbles sous-marins desservant la Côte d’Ivoire

 – M. Jérôme BEZZINA, chef de projet CAB, Banque mondiale, Le projet CAB

M. Brahim OUMAR, coordonnateur du Projet CAB, Tchad, Témoignage du Tchad sur le projet CAB

M. Pierre SONFACK, coordonnateur du projet CAB, CamerounEnjeux de la construction des points d’atterrissement des câbles sous-marins de fibre optique au regard du réseau CAB  

M. Justin GOURNA-ZACKO, coordonnateur projet CAB, République Centrafricaine, La composante centrafricaine du projet CAB